Selon de témoins oculaires Wagner ont pris d’assaut les villages maliens adjacents à la frontière avec la Mauritanie, où elles ont confisqué des armes à certains habitants des villages et arrêté des citoyens mauritaniens dans des villages frontaliers entre les deux pays, non loin de la ville d’Adal Bakrou.
Les sources ont indiqué que des membres de Wagner sont arrivés dimanche au village financier de « Dar Al-Naim », où ils ont confisqué des armes sans avoir été arrêtés.
Les sources ont expliqué que les frontières de cette région sont entrelacées, car le village pourrait être en terre malienne, tandis que le puits d’eau où ils boivent, ou l’école dans laquelle ils étudient, est situé en terre mauritanienne.
Il y avait des rapports contradictoires quant à savoir si cette force avait pénétré la frontière mauritanienne. Alors que des sources locales ont confirmé que la force conjointe avait franchi la frontière, pénétré dans au moins deux villages mauritaniens, abaissé le drapeau mauritanien et confisqué les téléphones et l’argent des habitants, d’autres sources ont nié cette information et ont déclaré que les villages dans lesquels cette force est entrée étaient situés au Mali. territoire.
Début avril dernier, il a été confirmé que l’armée malienne et les forces de Wagner avaient franchi la frontière mauritanienne en pénétrant dans deux villages frontaliers appartenant à la commune frontalière de Fassala, dans la province du Baskenou.
Les deux pays ont ensuite échangé des visites de délégations officielles, le président malien envoyant une délégation comprenant les ministres des Affaires étrangères et de la Défense pour rencontrer le président Mohamed Ould Ghazouani, tandis qu’Ould Ghazouani envoyait le ministre de la Défense et le directeur du renseignement extérieur pour se rencontrer. Colonel Assimi Goita afin de contenir la tension.
Les détails de l’incident restent flous et il appartient aux gouvernements mauritanien et malien de clarifier les circonstances de ce qui s’est passé et de prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’il ne se reproduise.
Cet incident survient dans une zone située à environ 12 kilomètres seulement de la frontière entre les deux pays et a été témoin d’évolutions sécuritaires successives ces dernières semaines.
