Depuis 3 années, plusieurs pays et particulièrement du Sahel, déjà fragilisés par l’insécurité, ont connu des putschs ayant conduit à l’instauration de juntes militaires au pouvoir. Cette succession des coups d’Etats en Afrique a rendu la relation ambiguë et contradictoire entre cette France/Afrique, qui autant se cherchent autant qu’elles se fuient, se repoussent. Ce qui me rappel un un tube des bons vieux temps de Jane Birkin et Serge Gainsbourg , ….Je T’aime, …Moi Non Plus
Mais en réalité, les raisons il faut les chercher ailleurs. comme aussi les ingrédients de ce changement de régime, (le clan Bongo, les intérêts de la France, la randonnée militaire de la Russie dans la région, le vent violent qui souffle sur la démocratie de façade de certains pays) ont constitués sans doute une matière implosive qui a précipité les événements.
Le général Brice , à l’origine de coup d’Etat (qui comme cela s’était passé en Mauritanie, plus tard au Mali, Burkina en Guinée, et récemment au Niger n’est pas en réalité un coup d’état militaire mais un coup d’état « d’un militaire »), avait peut-être pris les devants d’un autre coup d’état qui se tramait par une autre puissance.
C’est ce qui ressort en tous cas d’une information selon laquelle, la France acculée dans des pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ne voyait pas d’un mauvais œil la fin du règne d’Ali Bongo, malade dont toute la politique, depuis son accident vasco-cérébral, est téléguidée par son fils et sa femme qui l’on entrainé loin de la France et de l’Europe pour flirter avec le Commonwealth ce qui en réalité constituait un déraillement du Gabon des rails qui le relaient à la France sa mère patrie.
Maintenant ce qui reste à savoir et qui est curieux de savoir, c’est ce que ce coup d’Etat qui défigure le clan Bongo dans ses fondements familiaux peut apporter au dessin ou au tracé de la carte géopolitique de l’Afrique de l’émancipation ?
La question se pose. Elle se pose d’autant plus que depuis plus de cinq ans maintenant, et encore plus, depuis que la Russie de Poutine fait rage sur un front qui s’est déplacé en Afrique.
Ce qui est grave et qui dessine une géopolitique et une géostratégie que chacun des camps veut tracer dans son intérêt. Comme on le constate, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et peut être aussi le Tchad sont entrainés dans une tourmente qui peut être, à la longue et en définitive, risque de ne pas jouer en leur faveur.
Les africains doivent comprendre, que les intérêts des occidentaux et les intérêts de la Russie ne sont pas leurs intérêts. Et c’est pourquoi les pays africains, généralement tous très pauvres, (même s’ ils sont assis sur des richesses de sous-sols énormes), doivent éviter de tomber dans le piège de ces recruteurs de partenaires de dernière minutes qui, comme les Russes promettent monts et merveilles à des tombeurs de régimes qui sont contaminés par des virus de changements ou par leurs « variants » comme celui qui s’attaque maintenant au Niger et au Gabon en attendant de pouvoir franchir la frontière du Congo de Sassou Nguesso, le Cameroun de Paul Biya où Allassane DO ces présidents en phase terminale qui ont enterré la démocratie de leurs pays en proies à des troubles séparatistes dans le Nord pour certains.
Depuis l’arrivée des troupes Wagner, (troupes qui selon l’angle sous lequel on les regarde, ne sont pas parfois, des troupes russes), la France est diabolisée et une campagne médiatique minutieusement très bien orchestrée, la « chasse » du continent africain.
Cette France qui aujourd’hui sort de la petite porte, peut à tout moment revenir par la grande porte ; c’est juste une question de temps et de révision des ses cartes à condition de mettre en avant, une approche gagnant-gagnant et prendre dorénavant en considération la nouvelle Afrique d’émancipation.
Ce qu’’il ne faut pas oublier c’est que la France même vomie connait les pays d’où elle est chassée par des mises en scènes financées mieux que n’importe quel autre pays du monde. Et donc bien entendu mieux que les russes.
Les russes malheureusement, ne tirent aucune leçon de la cohabitation voulue et entretenue entre les pays africains, leurs anciennes colonies et la Chine. La chine devait servir aux russes de cas d’Ecole. Parce que la Chine est un pays qui travaille du Nord au Sud en Afrique en s’imposant par une coopération calme politiquement, avantageuse économiquement, et bénéfique financièrement et toujours sans jouer au trouble-fête.
Comme un bélier les russes ont choisis de foncer la tête baissée pour cogner violemment l’ordre géopolitique et géostratégique préétabli sur le continent avant leur entrée fracassante dans certains pays comme le Mali et le Burkina Faso.
Sachant que ces derniers n’ont pas des intérêts économiques ou stratégiques mais plutôt d’ordre technique car jusqu’à présent les Russes n’ont été confirmé derrière aucun des coups d’états.
Bien sûr qu’ils profitent de la situation chaotique et des failles sécuritaires, poste coups d’états pour proposer leurs services et s’installer par la suite ; Ainsi Ils anesthésient les populations africaines par l’exhibition télévisée de dons d’armements à des pays en guerre contre le terrorisme.
Pourtant cette démonstration de force par une exhibition d’armements n’a pas empêché des tirs de roquettes meurtriers sur des civils par des djihadistes. Des djihadistes qui avaient été très affaiblis par la présence des forces françaises qui n’étaient pas loin des théâtres des opérations que ce soit au Mali, au Burkina ou au Niger.
L’une des grandes erreurs qu’a commis l’occident dans le cadre de s politique partenariat sécuritaire avec des pays de l’Afrique, sur tout sur le plan de développement c’est le manque d’introduction une approche dite ‘’Economie de guerre’’ mais aussi le manque d’honnêteté par nos dirigent allant jusqu’ ‘a seder a une opinion antimilitariste.
Alors de ce fait, jamais d’industrie a fournir le besoin en matériel de guerre alors que la demande est sonnante et trébuchante dans certains pays, surtout du sahel, ne serait-ce que pour équiper les armées dans le cadre de la lutte antiterroriste ?
Les armées ont été affaibli par des programmes d’ajustements structurels successif qui ont été imposée au continent africain et durant toutes ces précédentes années ils nous ont fait comprendre que mettre de l’argent dans les forces de défense de sécurité c’est jeter l’argent par la fenêtre sans jamais se rendre compte de la liaison étroite entre sécurité et développement
Rien qu’en 2018, si ma mémoire est bonne, le secrétaire permanent de la force militaire G5 Sahel, Maman Sidikou, avait réclamé au Conseil de sécurité « un mandat renforcé » pour cette unité antijihadiste naissante. Mais la demande a été aussitôt rejetée par les États-Unis, qui refusent toute implication accrue de l’ONU
Ne serait-ce que pour donner confiance aux africains enfin d’assurer leur propre sécurité, Il était pourtant nécessaire « de doter cette Force d’un mandat renforcé » et « des ressources nécessaires pour achever son opérationnalisation et assurer sa pleine capacité d’intervention », a pourtant insisté Maman Sidikou, qui avait dirigé au cours de sa carrière plusieurs opérations de maintien de la paix de l’ONU.
Une chose est certaine, il n’est pas de l’intérêt des sociétés des insecticides de tuer tous les insectes donc cela va de même dans le politique antijihadistes occidentale pour la région.
Moulaye Najim Moulaye Zeine
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