Ce qui se passe au Mali et dans certains Etats de l’Afrique depuis ces derniers mois, a bien de points communs avec la pandémie de la Covid-19, depuis la ville de Huwai où elle a pris naissance avant de sévir dans les coins et recoins de la planète terre.
La sous-région ouest-africaine, le G5 Sahel y compris serait actuellement une carte miniature de cette situation épidémiologique qui continue de préoccuper le monde, dont les regards sont aujourd’hui focalisés sur les souches ou variants, peut-on dire du coup d’Etat initié par le président du Conseil de la transition militaire au Mali Assimi Goïta, lequel, peut être comparé ici comme étant le coronavirus à sa naissance, il y a deux ans.
Ce qui s’est passé récemment en Guinée, au Burkina Faso et Aujourd’hui en Guinée Bissau, n’est qu’une copie de l’original du putsch malien, soit thérapeutiquement parlant les variants politique Delta, Omicron ou Goïta et autres dont les savants de la CEDEAO et de la France peinent à identifier les symptômes et freiner la propagation qui a atteint sa vitesse de croisière ce 1er février.Tout porte à dire que la propagation du variant Goïta est loin d’être stoppée dans un court terme, quelques soient les vaccins Pfizer ou autres mobilisés par la France, l’Union Européenne, la Cedeao pour arriver à une situation sous contrôle.
C’est d’autant vrai que la crise entre le Mali et la France est arrivée au point de non-retour, ce qui équivaut à la perte d’un éventuel laboratoire de vaccin qui pourrait atténuer l’expansion du virus.L’autre facteur qui renforce cette propagation du variant Goita aux Etats de l’Afrique de l’Ouest, c’est également le non respect des mesures barrières , donc l’engouement des peuples et le soutien massif apporté aux militaires dans leur insurrection contre les gouvernants.Même si cette propagation du virus a pu être contenue pour le cas de la Guinée Bissau, cela ne rassure pas sur une réinfiltrassions du virus, qui pourrait se muer en une autre souche et mettre la stabilité précaire qui prévaut dans cet Etat en question.
Face à ce dilemme qui polarise les Nations Unies et l’Union Européenne ainsi que l’Union Africaine et la Cedeao, au point que l’actualité des coups d’Etat occupe aujourd’hui les manches des journaux au même titre que la pandémie de la Covid-19, mais à chacune son variant donc la communauté internationale est appelée à agir pour rétablir la légalité constitutionnelle, tout en viellant en accorder aux Etats leurs droits à s’autogérer.Sinon,la société Wagner derrière laquelle ils se mobilisent mettront à profit cette nouvelle donne géostratégique pour mener une guerre froide d’un autre genre et par mains interposées, en sapant les intérêts de l’Occident en Afrique de l’Ouest et en régnant en maître absolu, faisant renaitre cette période des années de l’indépendance où le tsarisme était roi.
En tout cas, la hausse de janvier est peut-être le signe que ce nouveau variant ‘’Sandaogo’’ est un peu plus dangereux pour les chefs d’Etats de l’Afrique de l’Ouest que la souche «historiques ‘Goîta’ » qui pourrait provoquer une prochaine vague dangereuse pour les Chefs d’Etat les plus vieux en Afrique
Moulaye Najim Moulaye Zeine
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