La construction du Consulat américain à Dakhla, prévu dans la déclaration tripartite du 10 décembre 2020, n’est pas encore à l’ordre du jour, selon le Département d’Etat. Toutefois, la planification est toujours en cours. Détails.
Cela fait plusieurs mois que l’administration américaine est silencieuse au sujet de l’ouverture du consulat à Dakhla. Bien que ce soit l’un des principaux engagements pris par les Etats-Unis dans la déclaration, signée le 10 décembre 2020, la représentation consulaire reste encore noir sur blanc.
Après un long silence qui a commencé à éveiller les doutes sur les intentions de Washington, la diplomatie américaine a enfin évoqué ce sujet lors de la traditionnelle conférence de presse du porte-parole du Département d’Etat, Matthew Miller. Lequel a été accompagné de quelques hauts diplomates qui ont répondu, à leur tour, aux questions des journalistes.
Interrogé sur le sort de ce consulat tant attendu, Douglas Pitkin, Directeur du Bureau du Budget et de la planification au sein du Département d’Etat, a fait savoir qu’aucune date n’a encore été fixée pour le moment, rappelant que “la planification est encore en cours pour assurer une présence appropriée, compte tenu des conditions de sécurité.
Jusqu’à présent, l’administration américaine semble indécise, sachant que le budget de 2025 du département d’Etat ne prévoit pas de financement pour une représentation consulaire au Sahara que les Etats-Unis reconnaissent désormais comme territoire marocain.
Pour rappel, l’ex-Secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, a annoncé, dès le 24 décembre 2020, le début des préparatifs d’ouverture du Consulat et la mise en place d’une antenne virtuelle. Puis, l’ex-ambassadeur américain, David Fischer, a présidé, le 10 janvier 2021, soit deux semaines après la signature de la déclaration tripartite, le lancement officiel du processus d’ouverture du prochain Consulat.
Depuis lors, l’administration de Joe Biden est confrontée à une vive opposition de quelques membres du Sénat. Des sénateurs, proches du lobby pro-polisario, ont refusé de financer l’établissement du consulat en 2022 sous prétexte que les fonds alloués au Sahara doivent être utilisés pour trouver une solution au conflit.
l’Opinion
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