Le groupe de travail du Conseil des droits de l’homme de l’ONU a appelé à la libération immédiate de l’ancien président du Niger, détenu depuis son éviction en juillet 2023.
Les Nations Unies ont déclaré que Bazoum et son épouse Khadija sont soumis à une détention arbitraire et empêchés de communiquer avec le monde extérieur, considérant cela comme une violation flagrante des lois.
De son côté; L’équipe de défense de Bazoum a demandé sa libération immédiate, ajoutant que les autorités l’isolent du monde extérieur et empêchent toute visite ou contact avec lui.
L’équipe de défense a appelé la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme à intervenir et à faire pression sur les autorités de Niamey pour qu’elles libèrent le président déchu, le décrivant comme un « otage » du conseil militaire, qui l’utilise comme « bouclier humain ».
Le conseil militaire avait accusé Bazoum de planifier des actes subversifs menaçant la sécurité de l’État et de se coordonner avec des parties étrangères pour semer le chaos, et le considérait comme un outil des puissances coloniales, en référence à ses relations avec la France et l’Union européenne.
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