l’un des leaders les plus en vue des mouvements armés dans le Nord a été tué
Les séparatistes du nord du Mali ont annoncé la mort de Hassan Ag fagaga, l’un de leurs commandants les plus éminents, par une frappe de drone, alors que l’armée malienne poursuit ses opérations pour reprendre les zones qu’ils contrôlent.
AG fagaga, qui était à la tête des autorités intérimaires de la ville de Kidal avant sa reprise par l’armée malienne, a été tué dans une frappe de drone près de la ville de “tin zwatin” à la frontière algérienne, à plus de 1 400 kilomètres de la capitale Bamako, selon un communiqué des séparatistes.
D’autre part, l’armée malienne a confirmé dans un communiqué avoir lancé des frappes dans cette zone “sur des sites terroristes” à la frontière algérienne.
AG fagaga, un ancien officier de l’armée malienne, a fait défection au tournant du millénaire pour rejoindre le mouvement armé touareg et a combattu aux côtés d’Iyad Ag Ghali, qui est devenu plus tard le chef du groupe.
Hassan Ag fagaga a ensuite rejoint les rangs du Mouvement national de libération de l’Azawad( MNLA), un groupe armé dominé par les touaregs qui a pris le contrôle de la quasi-totalité du nord du Mali en 2012 avant d’être renversé par des groupes militants.
Fagaga a été nommé à la tête des autorités intérimaires à Kidal en vertu de l’accord de paix signé en Algérie en 2015 entre le Mali et les groupes séparatistes.
Les violences ont repris en août après huit ans de calme entre les signataires qui se disputaient le contrôle du territoire et des camps que les casques bleus de l’ONU avaient quittés à la demande de Bamako.
Les séparatistes ont annoncé mercredi l’imposition d’un blocus sur les principaux axes du nord du Mali, après avoir perdu plusieurs zones, notamment Kidal.
