Nadir Larbaoui prend ses fonction de Premier ministre
Après plusieurs mois de suspens et d’attente, le changement à la tête du gouvernement survient , enfin, dans un contexte un peu particulier. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a choisi le 11 novembre pour nommer Nadir Larbaoui en remplacement d’Aïmene Benabderrahmane à la tête du gouvernement qui ne tardera pas à connaitre des nouvelles figures. Le contexte politique dans lequel est opéré ce changement , est approprié au regard du second mandat qui s’impose à l’horizon et auquel Abdelmadjid Tebboune se prépare d’arrache pied pour mettre à exécution ses plans de réforme. Nadir Larbaoui , un diplomate chevronné qui a occupé plusieurs postes importants au sein des instances internationales et dont on dit beaucoup de bien dans les différentes sphères du pouvoir, a déjà entamé ses fonctions. Il mène une bataille tambour battant pour réussir sa mission qui est loin de s’exercer sur du velours. Des lenteurs administratives ont été constatées ici et là à travers les différents départements du pays et qui ont constitué durant longtemps un écueil à surmonter pour mettre le pays sur de bons rails. Tebboune qui fait toujours de la transparence et la bonne gouvernance son crédo tient d’abord à améliorer le quotidien des algériens durant les temps à venir. C’est d’ailleurs un combat de longue haleine qui attend le nouveau gouvernement qui aura du pain sur la planche pour redresser la situation. La reforme de l’administration et la lutte acharnée contre la corruption se sont érigées comme priorités pour le président Tebboune qui en voit l’unique solution pour faire démarrer une machine , patraque par plusieurs retards et de lenteurs dans l’exécution des taches. Ceci à fait que le pays patauge et n’arrive pas à prendre son envol en dépit de ses moyens de bord.
Si sur le plan politique cette nomination est adéquate pour préparer dans de meilleures conditions les élections présidentielles d’avril de l’année prochaine, il en est de même pour ce lui qui a trait à l’économie. L’ouverture du pays sur le monde à travers la promotion des exportations, encouragées par le président en exercice, permettra au pays d’engranger des devises et tourner le dos à la dépendance de l’énergie fossile qui a toujours fait de l’Algérie un pays rentier. Cette ouverture a déjà porté ses fruits eu égard au nombre d’exportateurs algériens qui exportent déjà vers la Mauritanie et le Sénégal.
