Un fléau au même tire que le changement climatique ou la pollution
Les espèces invasives sont l’un des « facteurs directs de perte de biodiversité à l’échelle mondiale », avec le changement climatique ou la pollution par exemple, pointe l’IPBES. En s’installant durablement sur de nouveaux territoires, ces espèces vont changer l’environnement local, avec des conséquences qu’on ne mesure pas toujours au début, mais qui peuvent conduire à faire disparaître certaines espèces natives », explique Christophe Diagne, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de Montpellier.
Et les exemples sont nombreux : du dodo de l’île Maurice, animal emblématique de l’île, disparu en raison de la prédation d’animaux importés par les colons (rats, chats, chiens), à l’écrevisse américaine, prédateur redoutable dans les cours d’eau français. Pour la santé humaine, les impacts peuvent se révéler également ravageurs : l’exemple du moustique-tigre est cité, notamment en raison de la capacité de cet insecte présent en France depuis 2004, a propagé des maladies virales comme la dengue, Zika, ou encore le chikungunya. En raison du réchauffement climatique, sa présence en France pourrait encore augmenterdans les années à venir.
Tf1
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