Dans son dernier interrogatoire en amont des délibérations, l’ancien président Aziz non seulement, conteste la légitimité du tribunal et l’accuse de politisation mais rompe le silence et embarque avec lui le president Ghazouani dans histoire des »biens mal acquis »
L’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré que le soi-disant” dossier décimal ” est un dossier politique par excellence, derrière lequel des parties le ciblent personnellement.
Cela est arrivé lors de son intervention d’aujourd’hui devant le tribunal compétent pour les crimes liés à la corruption dont il est inculpé.
La séance était consacrée au dernier interrogatoire de l’ancien président, et coaccusés dans le dossier décimal.
L’ancien président Aziz a parlé pendant deux heures avant que la session ne soit ajournée pour reprendre plus tard.
Aziz a réitéré son adhésion à l’article 93 de la Constitution, et a également défendu sa période de règne et son style de gestion, notamment en ce qui concerne les échanges qui ont été effectués en troc pour le marché de l’aéroport Oum Tounsi, les avions militaires les pièces détachées de chars.
Ould Abdel Aziz rompe le silence et embarque avec lui le président Ghazouani dans l’histoire des biens mal acquis
L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a confirmé dans une déclaration devant le tribunal aujourd’hui que 60 à 70% de sa fortune, dont il avait refusé de divulguer la source, provenait de l’actuel président Mohamed Ould Ghazouani.
Ould Abdel Aziz a ajouté qu’Ould Ghazouani lui avait remis des quantités de devises dans des boîtes spéciales.
Le 02 août au soir, après son l’investiture, il est venu vers lui et lui a remis deux cartons, l’un blanc, avec 5,5 millions de dollars, et l’autre gris, avec 5 millions d’euros, en coupures de 200, soulignant que le dollar était d’anciennes coupures.
Pour ce qui concerne les voitures saisies, qu’ un certain nombre d’avocats ont souvent demandé la source, Ould Abdel Aziz a ajouté que ces voitures saisies, proviennent toutes de par l’actuel président, puisque l’ancien ministre Mohamed Ould Abdel Fattah, qui était alors directeur de la logistique lors de la campagne présidentielle du président Ghazouani, est venu le voir et lui a dit que le ce dernier l’avait chargé de lui livrer une cinquantaine et qu’il avait accepté l’offre et lui a indiqué le lieu où devraient être stationner les voitures susmentionnées, précisant que pour la campagne, le président Ghazouani avait acheté 100 voitures, mais celles-ci sont arrivées dans le pays après la campagne présidentielle.
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