Dans cet article, j’expose et analyse, tout d’abord, les maux de la société mauritanienne. Dans cette optique, je prends comme exemple (s) trois disciplines (activités) : histoire, géographie, éducation. Ensuite, j’introduis et insiste sur deux adverbes du temps : hier et aujourd’hui. Je donne, enfin, des solutions aux différentes équations posées, dans les paragraphes qui suivent.
Hier, nous avions appris, à la l’école primaire que «l’histoire est le récit des événements du passé».
La Mauritanie regorgeait jadis, d’excellents marabouts maures blancs appelés «Modis du Sahél» réputés par leur maîtrise parfaite du coran, épris de connaissances de hadiths et des préceptes du coran.
Beaucoup de négros – mauritaniens se hâtaient en groupes, à Chinguitty, à Tichit, à la recherche du savoir religieux. Ils appliquaient le hadith suivant, Anas qu’Allah l’agrée a rapporté que l’Envoyé d’Allah, qu’Allah prie sur lui et le salue a dit : «celui qui part pour acquérir la science, sera dans le chemin d’Allah jusqu’à son retour». (Rapporté par Al Tirmizi).
Aujourd’hui, le système borgne a tout déformé. Les négros – mauritaniens ont des soucis, des inquiétudes, de sérieux problèmes pour vivre à côté de leurs parents maures.
Feu El Hadj Thierno Mamoudou Djeol Bâ, un grand marabout avait, hier, ouvert de nombreuses écoles « Al Falah » et en Mauritanie et en Afrique. Ces écoles avaient pour objectif de développer la langue arabe sur tous les plans. Les élèves « d’Al Falah » poursuivaient normalement leurs études, dans les établissements publics mauritaniens d’où ils obtenaient des bourses, dans quelques pays arabes. Revenus en Mauritanie, avec leurs diplômes, ils occupaient des postes de responsabilité, dans l’administration.
Aujourd’hui, notre système borgne a aussitôt réagi en appliquant ceci : «il est formellement interdit, en Mauritanie d’accepter des auditeurs libres dans les collèges et les lycées, y compris l’école primaire». Et voilà, un recul majeur qui se manifeste, se concrétise, ici, vis-à-vis des négros – mauritaniens.
Hier, Feu Thierno El Hadj Mamadou Bocar Kane était un sage et grand marabout, réputé dans tout le Fouta et la sous – région. Notre marabout, Thierno Mamadou Bocar Kane avait fondé, à Kaédi, une grande mahadra où on enseignait : le coran, les hadiths, la charia. En revanche, les leçons de conjugaison et de grammaire étaient dispensées, dans cette école. Effectivement, la grammaire arabe, avec toutes ses nuances et formes, était enseignée dans la mhadra de Kaédi(analyse grammaticale, analyse logique, les comparaisons, les métaphores, les syntaxes, les lexiques etc…).
Cette école Islamique de la Wilaya du Gorgol faisait sortir, chaque année, des marabouts d’une grande dimension. La liste reste longue et je cite seulement trois d’entre eux :
1°/Feu Thierno Mamadou Adama Soko, à Touldé Doubango/Boghé.
2°/ Feu Thierno Moctar Tall, à Touldé DoubangoBoghé.
3°/Feu Thierno Moctar Bâ, à Thiénel Halaïbé/Boghé.
Bénis par leur marabout, Thierno Mamadou Bocar Kane, ils ont créé, à leur tour, des mahadras distinguées à Touldé Doubango, à Zouérate et à Nouadhibou.
De nombreux disciples (élèves) sortant de la mahadra de Feu El Hadj Thierno Mamadou Bocar Kane fréquentaient d’une part les collèges et les lycées. Ils poursuivaient, d’autre part, leurs études supérieures, à l’étranger. Et finalement, ils revenaient en Mauritanie pour y travailler et occuper un rang considérable dans la fonction publique.
Le système borgne a, hélas, tout détruit en refusant le droit aux auditeurs libres des élèves mentionnés au – dessus.
J’admire les villes anciennes et historiques de la Mauritanie : Wadane – Chinguitty – Tichit…
Par contre, les négros – Mauritaniens détiennent eux aussi des villages anciens et historiques qui doivent figurer, dans l’agenda de l’UNESCO.
– Gani par Rosso.
– N’gorél de Loboudou M’boone par Boghé.
– Thiénél Halaïbé par Boghé.
– Wothi par Bababé.
– M’bagne par Aleg.
– Djeol par Kaédi.
– Maghama par Kaédi.
– Diaguily par Sélibaby.
Tous ces villages ont une culture guidée par les langues suivantes: le Pulaar – le Soninké et le Wolof.
D’aucuns me diront que j’ai beau confondre, dans mon article, le mot système avec celui du régime. Non ! Et non !
Assurément le mot »système » a pris sa place, en Mauritanie, depuis 1960. Il continue toujours à pousser son pion et à semer une ségrégation entre les citoyens mauritaniens. Haayi ! Ouf ! En définitive, j’aimerais que la paix et l’unité soient respectées dans ce pays. Lequel constituant un trait d’union entre le Maghreb Arabe et l’Afrique Noire.
M’baye Bocar, Ancien Directeur de l’Ecole »3″ de Boghé – Brakna – Mauritanie
Tél : 4 758 34 19 – Waths App : 4 758 34 19
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