Sahel: …Sans action commune au Sahel, « cette région va devenir une zone de chaos » Selon le chef d’état-major des armées françaises

Share Now

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on email
Share on print
Share on whatsapp
Takuba

L’Europe sera toujours engagée au Sahel dans dix ans, selon le chef des armées françaises

L’Europe sera toujours engagée « dans dix ans » contre le djihadisme au Sahel et « sans doute plus qu’aujourd’hui », a déclaré samedi le chef d’état-major des armées françaises dans une interview au quotidien Le Figaro.

« Elle assure déjà la mission EUTM de formation de l’armée malienne. Il faut élargir les objectifs de celle-ci pour passer du seul entraînement à la reconstruction d’une armée, voire à sa construction tout court », a déclaré le général François Lecointre. « Il faut passer de missions qui peuvent apparaître comme ponctuelles, à des missions de coopération structurelle dans le domaine militaire », a-t-il ajouté.

Plusieurs pays européens (Suède, Italie, Tchèques, Estonie) ont aussi engagé des forces spéciales sur le terrain, au côté de France, dans l’opération Takuba. Paris compte notamment sur cette force pour partager avec ses partenaires le fardeau de la lutte contre les djihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe Daesh.

« Zone de chaos »

Sans action commune au Sahel, « cette région va devenir une zone de chaos » avec des « migrations illégales impossibles à contrôler qui viendront déstabiliser nos États européens vieillissants », a mis en garde le général Lecointre.

Les reproches de « néocolonialisme » souvent adressés à la France, qui a engagé plus de 5 000 hommes dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, seront aussi moins présents si l’Europe prend le relais, a estimé le chef d’état-major. « Il y a moins de risques (de telles accusations) si c’est l’Europe qui le propose que si c’est la France seule, même si nous agissons à la demande des États » du Sahel, a-t-il relevé.

« Il est nécessaire de partager l’effort entre États membres pour être plus forts », a-t-il insisté. L’Europe a des « faiblesses », a-t-il pointé, déplorant notamment une « lenteur de prise de décision », mais aussi des « atouts ». « Elle est un acteur global, contrairement à l’Otan, qui est une alliance militaire », a-t-il souligné.

 

Articles Similaires:

  • Articles non Similaires
Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RETROUVEZ DANS LA MEME RUBRIQUE

Dossiers du Magazine

VERSION DIGITALE

VERSION P-PDF

SUR LE MOBILE

Les Éditions Papiers

Optimized by Optimole