Les candidats alliés de l’opposition aux prochaines élections présidentielles en Mauritanie ont dénoncé, dans les termes les plus forts, ce qu’ils appellent « les pratiques du régime visant à paralyser la démocratie », qu’ils considèrent comme une menace pour la crédibilité du processus électoral.
Les candidats ont dénoncé dans une déclaration signée par 10 d’entre eux que le régime mauritanien sélectionne des candidats de sa propre taille pour rivaliser avec lui, « en privant les conseillers et les maires de leurs droits constitutionnels et légaux de de parainage des candidats par l’intimidation et la séduction ».
Les candidats ont fait référence à la déclaration de la majorité publiée le 25 de ce mois, soulignant qu’elle montre « ouvertement » la confiscation des voix des élus et l’exploitation de l’acclamation pour choisir qui rivalisera avec l’actuel président.
Les candidats ont affirmé leur adhésion à ce qu’ils ont appelé « le principe de la compétition démocratique honorable », qui permet à chacun d’exprimer librement son opinion, avertissant que l’exploitation de l’acclamation confère aux élections un caractère « sectaire, ethnique et tribal », selon leurs propres termes.
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