A moins d’une année de la présidentielle 2024, le président Ould Ghazouani fait face à une recrudescence de revendications tribales de tous ordres. La dernière en date avec la menace de Ould Mberick de prendre les armes contre le président Ould Ghazouani est d’une gravité extrême.
Cette menace d’un partisan de l’ancien président Ould Aziz relève de l’insurrection. C’est la République qui est menacée. C’est une fraction tribale qui se rebelle et qui s’inscrit dans le cadre d’autres revendications tribales pour renverser le président en exercice.
Quand d’autres tribus prennent des armes pour menacer d’autres Mauritaniens pour récupérer des terres agricoles au point que le chef de l’Etat mauritanien tire sur la sonnette d’alarme en pointant les survivances du passé qui font obstacle aujourd’hui à la modernisation de l’administration et l’avancement des réformes tandis que d’autres revendiquent la souveraineté dans un pays souverain sur le Tiris Zemmour c’est le paroxysme des démons du passé. Et quand d’autres encore créent un mouvement pour la défense des Maures.
C’est sur les réseaux sociaux que certains activistes relayent la haine et la division du peuple mauritanien.
Le dénominateur commun de cette émergence des tribus sur la scène politique c’est leur impunité comme si c’est quelque chose de naturel. Tous les régimes de Mokhtar Ould Daddah à Ould Ghazouani s’appuient sur les tribus pour gouverner, c’est un secret de polichinelle. Les plaques tectoniques tribales risquent de créer des séismes politiques. Le pays est assis sur des volcans.
C’est un ferment de duplicité des locataires du palais de Nouakchott. L’ex-président Ould Aziz en a fait les frais avec cette blessure par balles en 2011 dans des circonstances peu claires. Cette tentative d’assassinat serait attribuée à une tribu non encore élucidée. Ould Aziz garde toujours les séquelles avec des visites fréquentes de contrôle en France.
Cherif Kane
Kassataya
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