L’Algérie organise la 10ème conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique.
Le pays renoue avec ses traditions diplomatiques.
L’Algérie organise l’un des événements importants , qu’est la 10ème conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique , dans une conjoncture internationale marquée par l’effusion de sang des palestiniens aussi bien dans la bande de Gaza que dans d’autres contrées lointaines. Ce pays d’Afrique du nord, connu pour sa diplomatie et son sens de résoudre des situations conflictuelles, ne courbe pas l’échine quand il s’agit de faire régner le bon sens dans le monde. C’est à cette logique qu’obéît la tenue de cette rencontre dont les ambitions s’articulent autour de la bonne représentativité de l’Afrique au sein de l’organisation des nations unies et le renforcement de l’influence du continent africain dans la prise des décisions qui le concernent. Les principes et les valeurs constituant le socle de la charte de l’union africaine ont focalisé les débats, plus orientés sur le soutien de l’effort africain dans les tribunes internationales à faire régner l’ordre et la paix dans le monde. Si sur le plan interne, le développement économique et l’amélioration de la situation sociale des algériens constituent le principe de conduite du président en exercice, Abdelmadjid Tebboune, le volet international constitue également l’une de ses priorités, surtout en ces moments où le sang des palestiniens continuent de s’écouler dans le silence quasi total. Travailler , donc, sans relâche dans le sens de faire écouter la voix de l’Afrique et d’apporter des solutions africaines aux problèmes africains est aussi un idéal auquel le président algérien s’attache indéfectiblement. Le continent africain qui fait face à des défis majeurs notamment sur le plan sécuritaire doit se faire comprendre et s’accepter au niveau des hautes instances onusiennes où l’existence se fonde sur la raison du plus fort. La participation de hauts responsables du Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine (UA), du Conseil de sécurité des Nations Unies et des représentants d’instances africaines et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) dénotent de l’importance de l’événement en question.
