Le colonel Mamady Domboya, chef des putschistes en Guinée Conakry, s’est engagé aujourd’hui à former un « gouvernement d’union nationale » pour diriger une période de « transition » politique.
Celui qui est devenu aujourd’hui l’homme fort de la Guinée a promis dans un discours qu’il n’y aurait pas de « campagnes de chasse » à l’ancienne autorité, ajoutant que « des consultations seront ouvertes pour définir les grandes lignes de la phase de transition, et après la formation d’un gouvernement d’union nationale ». pour l’administrer.
Domboya a rassuré les partenaires et investisseurs étrangers sur le maintien de leurs engagements, demandant aux mineurs de poursuivre leurs activités normales.
Les putschistes avaient convié ministres et chefs d’institutions à une réunion ce lundi matin au Palais du Peuple, siège du Parlement, sans révéler aucun détail, prévenant que « tout refus d’y assister sera considéré comme une rébellion ».
Ils ont également imposé un couvre-feu à durée indéterminée dans tout le pays, et installé des barrières à l’entrée du centre-ville, contrôlées par des éléments des forces spéciales appuyés par des hommes du bataillon des forces aéroportées.
Ces mesures interviennent après que les forces spéciales guinéennes, dirigées par le colonel Mamady Domboya, ont perpétré un coup d’État contre le président Alpha Condé, l’ont arrêté, ont annoncé la dissolution de la constitution, du gouvernement et de diverses institutions de l’État, ainsi que la fermeture des terres et des territoires du pays. frontières aériennes.
Domboya, dans un discours prononcé après le coup d’État, a accusé le président Condé de « mauvaise gestion financière », de « corruption », d’« abus de justice » et de « violation des droits des citoyens ».
Articles Similaires:
- Articles non Similaires