La scène politique française attend le nom de la personne chargée de former le nouveau gouvernement, alors que l’on dit que le président a décidé de choisir quelqu’un qui « ne sera pas son ami ».
L’un des partisans du président français a déclaré que l’approche adoptée par Macron pourrait être considérée comme une « troisième forme » de la Ve République, et repose sur le principe « ni de majorité présidentielle classique, ni de coexistence » à la manière de Chirac-Mitterand ou Chirac-Jospin, comme il l’a dit.
Selon des sources proches de l’Elysée, l’hypothèse d’une nomination de l’ancien ministre Bernard Cazeneuve semble sérieuse, tandis que Macron se montre prudent et se montre soucieux de garder la main, outre le nom de Laurent Voquiez, du Parti républicain.
La pression s’accentue sur Macron, de la gauche à l’extrême droite, y compris son camp, pour qu’il nomme un nouveau Premier ministre, 47 jours après la démission du gouvernement intérimaire de Gabriel Attal. Selon le journal français Le Parisien, « Macron a indiqué lors de ses échanges avec tout le monde que le futur Premier ministre ne peut pas être son ami, car il a plutôt besoin de l’image de quelqu’un qui se présente comme un opposant », selon ses propres mots.
De son côté, le Journal du Dimanche, citant une source proche de l’Elysée, affirme que Macron « a fait son choix, et c’est certain », comme il le dit.
Selon cette source, « au-delà de la question de la nomination du Premier ministre, le président prépare un discours anti-français et une surprise pour ses adversaires », selon ses propres termes, sans apporter de précisions.
Selon le journal, le président français Emmanuel Macron, lors de sa visite en Serbie ces derniers jours, a commencé à se détendre en milieu de semaine, comme s’il avait « résolu le problème de Matignon », en référence au dilemme de la détermination du responsable. pour former le nouveau gouvernement. Le journal souligne que pour preuve, l’ambassadeur de France à Belgrade, Pierre Cochard, n’a pas partagé la voiture du président, comme c’était l’habitude lors de ses déplacements, pour permettre à Macron « de passer des appels téléphoniques très secrets », comme l’a indiqué une source du journal. a déclaré l’Elysée.