Sénégal : La Cour de la CEDEAO approuve la dissolution du parti d’opposition Pastif

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La Cour de la CEDEAO approuve la dissolution du parti d’opposition Pastif au Sénégal

La Cour de la CEDEAO approuve la décision du ministère de l’Intérieur de dissoudre le parti Pastif sénégalais, qui risque de s’écarter de ses obligations en tant que parti politique.

Le gouvernement sénégalais a annoncé, un an
23 juillet 2023

Dissolution du parti d’opposition Pastif, Ousmane Sonko.
Après avoir été accusé d’« appel à la rébellion et de complot » contre l’État, il a été arrêté.

« Le parti politique Pastev a été dissous par décret », a déclaré dans un communiqué le ministre de l’Intérieur Antoine Diomé, attribuant cette décision aux appels « réitérés » aux « rébellions de juin 2023 ».

Samedi, le parquet sénégalais a inculpé l’opposant Ousmane Sonko d’appel à la rébellion contre l’État et d’autres chefs d’accusation, deux mois après son procès dans une autre affaire pour viol, qui a provoqué des manifestations sanglantes à travers le pays au cours desquelles des décès sont survenus.

Les autorités sénégalaises ont arrêté Sonko après l’avoir confronté à des membres des forces de sécurité stationnés devant son domicile, affirmant qu’ils l’avaient photographié sans autorisation.

Sonko a nié avoir commis un quelconque acte répréhensible et a demandé au peuple sénégalais sur les réseaux sociaux avant son arrestation de « se tenir prêt » à faire face aux violations en cours à son encontre.

Dans un communiqué publié il y a quelques jours, la Direction générale des prisons a déclaré que la décision de retirer le détenu Othman Sonko du centre de soins intensifs
Son transfert à la prison de Cap Manuel s’est fait de manière régulière et avec des documents médicaux délivrés par le médecin qui le soignait en soins intensifs.
Le communiqué ajoute que l’organisation des visites au détenu Othman Sonko se poursuit conformément à la loi et conformément à ses souhaits et à ses droits en tant que prisonnier.

Les experts juridiques estiment que la condamnation de Sonko, les sanctions légales et l’emprisonnement le rendent inéligible pour participer aux prochaines élections présidentielles en 2024.

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