Salma Malika Haddadi, diplomate algérienne, a été élue au poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) à l’issue d’un scrutin organisé lors du 38e sommet de l’organisation panafricaine. Avec 33 voix en sa faveur, elle a obtenu la majorité des deux tiers nécessaire pour succéder à la Rwandaise Monique Nsanzabaganwa.
Sa candidature, représentant l’Afrique du Nord, s’est imposée face à celles de Latifa Akharbach (Maroc), Hanan Morsi (Égypte) et Najat Al-Hajjaji (Libye). À 47 ans, Haddadi devient ainsi la collaboratrice directe du Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf, récemment nommé commissaire de l’UA, prenant la suite du Tchadien Moussa Faki Mahamat, dont le mandat est arrivé à échéance.
Un parcours diplomatique riche
Salma Malika Haddadi dispose d’une solide expérience au sein des institutions algériennes et africaines. Entre 2013 et 2015, elle a occupé le poste de directrice adjointe du développement social au sein de la Direction générale des affaires politiques et de la sécurité internationale du ministère algérien des Affaires étrangères.
Par la suite, elle a servi comme Ministre Conseillère et Chef de Mission adjointe de l’ambassade d’Algérie en Éthiopie, tout en étant accréditée auprès de l’UA, de 2015 à 2019. Son parcours s’est poursuivi en tant qu’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire au Kenya et au Soudan du Sud jusqu’en 2023. Peu avant son élection à l’UA, elle dirigeait les affaires africaines au sein du ministère des Affaires étrangères algérien.
Cette nomination renforce la présence de l’Algérie dans les instances décisionnelles continentales, soulignant son engagement diplomatique en Afrique.