Dans une nouvelle initiative de l’administration américaine dirigée par le président Donald Trump envers l’Algérie, le Congrès américain a approuvé la nomination de Joshua Harris en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Algérie. Harris, qui occupait précédemment le poste de vice-assistant du secrétaire d’État pour l’Afrique du Nord et les affaires du Proche-Orient, est considéré comme le principal responsable du dossier du Sahara occidental. Cette décision a suscité des réactions mitigées au Maroc et en Algérie, notamment en raison des positions claires de l’Algérie sur la question du Sahara occidental.
Joshua Harris a toujours soutenu que le peuple du Sahara occidental a le droit à l’autodétermination. Les raisons qui ont poussé l’administration américaine à proposer Joshua Harris pour ce poste sensible sont multiples. Parmi elles, sa connaissance approfondie du dossier du Sahara occidental et des affaires politiques de la région d’Afrique du Nord. Harris a effectué de nombreuses visites en Algérie, où il a rencontré plusieurs responsables algériens, notamment Ahmed Attaf. De plus, son expérience en tant que vice-assistant du secrétaire d’État pour les affaires de l’Afrique du Nord au sein du bureau des affaires du Proche-Orient a joué un rôle clé dans sa nomination. Il a supervisé la diplomatie américaine avec l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Maroc et la Tunisie.
Selon des observateurs, le diplomate américain a réussi à gagner la confiance des responsables algériens, et son arrivée est accueillie avec un certain soulagement en Algérie. Le pays devrait offrir tout son soutien au nouvel ambassadeur américain, dans l’objectif de servir les intérêts des deux nations et de leurs peuples. La Maison Blanche a confirmé dans un communiqué que plusieurs noms avaient été proposés pour des postes clés, dont celui de Joshua Harris, qui a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en République algérienne démocratique et populaire, succédant à l’actuelle ambassadrice, Elizabeth Moore Aubin.
Du côté marocain, certains ont exprimé des inquiétudes et des craintes quant à cette nomination, soulignant l’incertitude entourant les orientations de la nouvelle administration américaine sous la direction de Donald Trump. La nomination de Harris en Algérie est perçue comme un signe potentiel de changement dans la politique américaine vis-à-vis du Maroc, ce qui suscite des interrogations sur les futures relations entre les États-Unis, le Maroc et l’Algérie.
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