D’après des témoignages concordants provenant de la région de l’Azawad, des groupes armés locaux auraient réussi à détruire un hélicoptère militaire russe à l’aide d’un drone, près de Tessalit, aux confins du Mali. Cet incident marque un tournant stratégique dans l’offensive des forces de l’Azawad le long de l’axe Anfif-Aklhok, démontrant leur capacité à infliger des pertes significatives aux troupes maliennes et à leurs alliés étrangers, notamment du groupe Wagner.
Cette attaque, révélatrice d’une militarisation croissante des moyens technologiques, illustre la mutation tactique des conflits dans la zone. Les drones, désormais au cœur des opérations, redéfinissent les rapports de force dans cette région instable, où les tensions entre indépendantistes de l’Azawad et le régime malien, soutenu par Moscou, atteignent un niveau critique.
Les autorités maliennes et le groupe Wagner gardent pour l’instant un silence radio concernant cet événement, alimentant les craintes d’une escalade violente. La situation se dégrade depuis des mois, exacerbée par le retrait des casques bleus de l’ONU et la montée en puissance des frappes ciblées. Dans l’ombre, la guerre des drones pourrait bien annoncer un nouveau chapitre, aussi imprévisible que meurtrier, dans ce conflit oublié du Sahel.