Le chef du Parti de l’Union des Forces du Progrès, Mohamed Ould Mouloud, a déclaré que l’État dans son état actuel « est passé d’un protecteur de la cohésion sociétale à un sponsor du crime organisé issu de la menace de la drogue, devenue une menace pour la société ». la sécurité nationale de l’État.
Ould Mouloud a ajouté lors de l’activité de son parti que les Nations Unies avaient mis en garde contre le danger de la drogue dans le rapport de son représentant en Afrique du Sud publié en avril dernier, qui déclarait explicitement que « les pays du Sahel sur le continent africain constituent les plus grands points chauds du trafic de drogue ».
Le responsable politique a souligné que les Nations Unies ont mis en garde les pays du Sahel contre le danger croissant du trafic de drogue, exigeant qu’ils prennent des mesures urgentes pour démanteler leur réseau.
Ould Mouloud a ajouté que l’une des manifestations de cette épidémie sans précédent est « le grand nombre d’assassinats et de consommation de drogue qui se sont développés en interne, en plus des grandes quantités qui ont été découvertes récemment ».
Le chef des Forces du Progrès a expliqué que cette situation se reflète « par la présence d’organisations de trafic de drogue et par l’exploitation de jeunes naïfs, destinés à la mort ou à l’emprisonnement, avec l’absence de tout rôle éducatif de la télévision officielle sur le sujet ». danger des drogues et de leurs effets négatifs.
Ould Mouloud a critiqué « l’échec » de l’Etat à prendre des mesures strictes pour faire face à « cette menace terroriste silencieuse », notant que l’absence de réponse à ce phénomène « est due à la pénétration de l’appareil sécuritaire et judiciaire, qui a paralysé l’Etat, l’empêchant d’agir ». remplir son rôle, en ouvrant la voie à ceux qui commettent des crimes.
Ould Mouloud a appelé le gouvernement à prendre des mesures rapides, fortes et annoncées pour éviter cette situation, en commençant par la protection des enfants et des écoles, « qui sont devenues un lieu de vente de drogue, et en activant le rôle d’alerte des médias officiels ». du danger de la drogue.
Ould Mouloud a souligné l’importance pour les autorités concernées de faire la lumière sur toutes les opérations surveillées et de publier leurs circonstances et leurs résultats, car beaucoup d’entre elles « se déroulent dans des circonstances mystérieuses, au milieu d’un black-out ».
Ould Mouloud a appelé à apporter la protection et le soutien nécessaires à ceux qui dénoncent de tels crimes au lieu de les jeter en prison, et à introduire une loi similaire à celle de certains pays « pour ceux qui se repentent de cet acte criminel »…
