Le ministre norvégien des Affaires étrangères a déclaré que son pays était prêt à arrêter Benjamin Netanyahu au cas où la Cour pénale internationale émettrait un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien immédiatement après sa visite en Norvège.

Selon les déclarations du responsable norvégien mardi, le tribunal est celui qui a le pouvoir discrétionnaire dans cette affaire, et s’il rend une décision contre Netanyahu, tous les pays qui ont ratifié ce que l’on appelle le Statut de Rome doivent l’appliquer immédiatement et sans hésitation.

La presse israélienne a commenté la nouvelle, affirmant qu’avec cette décision, la Norvège serait le premier pays européen à annoncer qu’elle allait arrêter Netanyahu et son ministre de la Défense, Yove Gallant.

Dans le même contexte, le journal Yedioth Ahronet a déclaré que la menace était inutile car Netanyahu et son ministre de la Défense ne se rendraient pas en Norvège.

L’opinion publique locale et internationale a déclaré que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège sont considérées comme des pays extrêmement hostiles à Israël.

La récente reconnaissance de l’État palestinien par ces pays a provoqué une crise diplomatique entre l’entité sioniste et ces pays libérés de l’hégémonie américaine et fidèles à leurs convictions fondées sur la vérité et la justice.

Depuis plus de 7 mois, l’armée d’occupation israélienne mène ce que les experts internationaux décrivent comme une guerre d’extermination contre les Palestiniens à Gaza, où des dizaines de milliers de personnes ont été martyrisées et blessées, pour la plupart des enfants et des femmes, et près de 80 % des les infrastructures civiles, notamment les maisons, les écoles et les hôpitaux, ont été détruites