« L’Or Disparu : Yaacoub Ould Sidiya au Cœur d’une Fraude Internationale Impliquant la BCRG »
L’affaire de la disparition mystérieuse de 4 tonnes d’or, prétendument déposées à la Banque Centrale de Guinée (BCRG), connaît des rebondissements rapides
Des médias locaux en Guinée révèlent que l’enquête, initialement qualifiée de détournement de fonds, s’oriente désormais vers une opération complexe de fraude, dont les victimes incluent la BCRG et son gouverneur. Le nom de l’homme d’affaires mauritanien Yaacoub Ould Sidiya est régulièrement cité dans cette affaire.
Selon des sources une enquête préliminaire menée en octobre 2024 par la BCRG a révélé une anomalie majeure : le compte supposé être ouvert à son nom chez Brink’s, une société de transport et de stockage de valeurs, s’est avéré être un faux. Ce compte, bien que fictif, semblait fonctionner normalement et gérait un dépôt augmentant à 4,8 tonnes d’or, jusqu’à ce que l’imposture soit mise au jour.
Les résultats préliminaires de l’enquête indiquent que l’or n’a jamais été déposé sur le compte officiel de la Banque Centrale. À la place, il aurait été transféré vers un compte à Dubaï appartenant à Phoenix Precious Metals, une entreprise spécialisée dans le commerce de métaux précieux et de devises dont Yaacoub Ould Sidiya est l’un des fondateurs, qui est désormais au centre des enquêtes en raison de son rôle présumé dans le transfert de l’or guinéen vers Dubaï, effectué par l’intermédiaire de sa société MSS dont le siège se trouve à Nouakchott
De manière troublante, Brink’s dément catégoriquement l’existence d’un compte ouvert au nom de la BCRG dans ses registres officiels, et ce, malgré la présentation de documents affirmant le contraire. Ces documents, qui auraient validé la livraison de l’or à ce faux compte, sont aujourd’hui au cœur de l’enquête.
Les enquêteurs, sur la base des preuves disponibles, estiment que cette disparition massive de métal précieux pourrait être l’œuvre d’un réseau criminel organisé. Ce groupe aurait utilisé des documents falsifiés et des stratégies sophistiquées pour contourner les contrôles et orchestrer une fraude à grande échelle, facilitant ainsi le détournement de l’or vers des comptes offshore. L’opération semble avoir été minutieusement planifiée, suggérant qu’il s’agissait d’un complot impliquant des complicités internes et des acteurs externes, exploitant les failles dans les systèmes de sécurité et les mécanismes de vérification de la Banque Centrale de Guinée et de ses. Partenaires L’implication de plusieurs acteurs à différents niveaux de l’administration et du secteur privé indique que l’escroquerie était bien coordonnée, ce qui a permis de passer inaperçu jusqu’à ce que l’ampleur de la fraude soit révélée, après des mois d’enquêtes
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