Un mauritanien, du nom de Sidi Abdoullahi Ould Lematt est décédé il y
a deux ans au Cameroun. ,Il a laissé derrière lui une femme âgée de
38 ans , répondant au nom de TchetmennJabo/ Huguet et deux enfants ;
une fille (Tomkua/Selmoua Sidi Abdoullah, 9 ans), un garçon (Mohamed
Mahmoud Sidi, 3 ans).
Après le décès de Sidi Abdoullah, sa famille a exigé le rapatriement
de ses enfants. C’est ainsi qu’ils se sont retrouvés à Nouakchott avec
leur mère. Cette dernière ne comptait pas se séparer de ses enfants
afin d’assurer leur éducation et de veiller sur eux même ou soit à
vivre à Nouakchott loin de ses siens !
Seulement, les relations de la maman avec ses beaux-parents se sont
vite détériorées. Elle a voulu donc vivre avec ses enfants dans une
maison séparée du domicile familial. Les beaux-parents l’ont alors
soupçonnée de vouloir fuir avec leurs enfants.
Mme Sdi Abdoullahi s’est présentée à IRA-Mauritanie pour demander
assistance et secours. L’affaire s’est retrouvée ainsi portée à la
connaissance des autorités judiciaires qui continuent à traîner des
pieds. Le procureur de la République a renvoyé l’affaire devant le
Cadi de Toujounine, alors qu’elle devait relever du Cadi du Ksar.
Pourquoi ?
Un représentant de IRA-Mauritanie a assisté à ce qui devait être une
audience avec le Cadi de Toujounine. Il a aussi servi d’interprète
entre la plaignante et le juge qui semble résolu à prendre partie pour
la famille afin d’arracher les enfants à leur mère parce que selon lui
elle n’est pas musulmane ce qu’elle récuse : elle est bien musulmane
Ainsi, IRA –Mauritanie fidèle à son engagement dans la défense des
droits de l’Homme :
1- Dénonce avec vigueur le comportement raciste et xénophobe de la
justice mauritanienne dons le traitement de cette affaire hautement
sensible !
2- Interpelle le gouvernement du Cameroun et demande son intervention
par voies diplomatiques pour secourir de cette citoyenne discriminée
et stigmatisée a cause de sa religion douteuse pour les parents de
ses enfants en bas âge !
Source: IRA Mauritanie