Le président du parti Tawassoul, la formation d’obédience islamiste, Jamil Ould Mansour qui vient de boucler une visite dans les régions de l’est du pays, a déclaré que son parti commence sérieusement à douter du retard pris par le conseil constitutionnel pour la désignation du président de l’institution de l’opposition démocratique.
Un poste qui revient logiquement à la formation islamiste qui a récolté le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale (17) au cours du scrutin législatif organisé en fin d’année 2013. Déjà le parti Tawassoul avait choisi le nom de ce lui qui doit occuper le poste qui n’est autre que l’actuel maire de Arafat.
Et a envoyé une lettre au conseil constitutionnel pour constater les faits et officialisé la mesure. Mais ce dernier se drape toujours dans un silence inaltérable et ne dit rien, plongeant tout le monde dans l’ambigüité et faisant craindre à Tawassoul une mauvaise intention du pouvoir à son égard.
Une crainte d’autant plus justifiée que beaucoup d’observateurs soutiennent que le président Aziz aurait pris des engagements à certains pays du Golfe allant dans le sens de l’interdiction du parti islamiste mauritanien qui n’a jamais renié ses rapports avec l’internationale islamiste.
Et qui continue de dénoncer le coup orchestré contre le président égyptien Mohamed Morsi. Notons que les dernières déclarations de Ould Mansour ont été faites dans le cadre d’une interview accordée au blog de Kankossa à la fin de sa visite à la ville.