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coumbaalphabaUn trafiquant d’influence continue d’agir en toute impunité

Le trafic d’influence est monnaie courante en Mauritanie. Il est érigé en système par certaines personnalités qui continuent d’exercer en toute impunité ce délit passible d’emprisonnement, profitant de la protection dont ils bénéficient, de la part de hauts responsables de la pyramide Etat notamment des membres du gouvernement.

Un cas sur plusieurs autres, a suscité particulièrement l’attention de notre équipe d’investigation, en raison de sa longévité et de son caractère manifeste au point que ses auteurs directs et indirects ne trouvent aucun gène à faire de cette pratique proscrite une vocation exercée au vu et au su de tous.

C’est le cas d’Alpha, le frère de la Ministre de la jeunesse et des sports Mme Coumba Ba.

L’homme a soufflé le chaud et le froid, pendant sa période à la mine d’or de Taziast ,. Après avoir tourné le dos à la transparence, il a tout d’abord exclu, depuis 2010 jusqu’à une date récente, les médias qui avaient traité par le passé le scandale Accragate, où le nom de sa puissante sœur est cité. Une manière d’exprimer sa vindicte et régler indirectement des comptes, pour une proche qui sera utile pour les affaires envisagées.

Les médias n’étaient pas uniquement confrontés à cette discrimination, mais étaient également exposés au harcèlement de l’homme et ne pouvaient bénéficier d’abonnement ou de publicité, s’ils ne mettent les mains à la poche où réservent un pourcentage non négligeable des factures à percevoir.

Les organes de presse qui ne satisfassent pas à cette sacro-sainte règle de corruption sont indirectement rayés de la liste et se voient signifier des raisons fantaisistes de leur exclusion, au moment même où des médias irréguliers voir fictifs se voient accorder ces avantages détournés, estimés à des millions d’ouguiyas.

Et afin de mener à bien cette escroquerie, l’homme a créé des agences fictives à Dakar et à Nouakchott, toutes les deux chargées de s’occuper des aspects liés aux marchés de la communication de  Tasiast, depuis les besoins en papeterie, jusqu’aux publicités et annonces, asséchant du coup un véritable affluent de la presse indépendante mauritanienne, privée de ressources considérables, qui étaient en mesure de l’aider dans son combat pour le professionnalisme.

L’homme a créé par ailleurs son réseau de faux fournisseurs, afin de l’aider dans cette mauvaise vocation, qui impose sa loi aussi bien dans les sociétés privées que dans le public.

L’entrée dans le réseau d’une certaine dénommée Mattel, remerciée par l’Union Européenne après le scandale de faux journaux, dans le prix de Habib Ould Mahfoud. Soulignant que Mattel avait été accusé, durant son passage a la délégation de UE a Nouakchott  par une bonne partie de la presse Mauritanienne de : fraude et  de discrimination , Au fait les raisons du scandale du prix de Habib Ould Mahfoud était qu’elle avait sélectionné une partie de journalistes au détriment d’une Bonne partie car il y avait  sur la liste qu’une certaine frange de la population et en voulant camoufler sur les résultat, cette dernière a eu l’astuce de mettre des noms des journalistes qui n’avaient  jamais participer au concoure ; Ses derniers ont déclinés l’offre et on demander une ouverture d’enquête. Aujourd’hui avec la connivence de cette dame de fer, embauchée par Tasiast comme chargée de la communication.

Ce qui revient à dire que tout le volet COM, avec ce que cela implique, tombe entre les mains de Monsieur. Ce qui s’est traduit sans vergogne au Ministère de la Jeunesse et des Sports où les deux frères ont incarné par excellence la gabegie exercée publiquement et sans scrupule au haut de la pyramide Etat, au moment où la lutte contre la corruption est le leitmotiv du projet de société du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz et de son gouvernement, ayant conduit ses auteurs plus puissants directement en prison.

Une mainmise sur le département qui a fait des dégâts collatéraux, notamment aux personnes ressources du ministère dépossédés de leurs compétences et dont le rôle s’est considérablement affaibli, en raison, de la mainmise de Coumba Ba, à travers son frère, sur les principaux chapitres financiers du budget du département.

 Autant dire qu’il s’agit du  trafic d’influence dans ses meilleures expressions, dès lors où le frère de la ministre abuse de son lien de parenté pour imposer sa machine de fraude à la chaîne de Com et plus, aux spots publicitaires, annonces, communiqués et autres prestations, relevant aussi bien du ministère de la jeunesse et des sport que de la société aurifère, perçue d’emblée comme le modèle de société respectant à la lettre le principe de la transparence dans le domaine des industries extractives.

L’homme était donc dans une position, on ne plus rassurante et protégée pour obtenir des avantages suivant des voies illégales, en instaurant en permanence ce délit, proche de la corruption, est qui fait l’objet dans certains pays de poursuites judiciaires et en cas de culpabilité d’emprisonnement et de paiement d’amende.

En effet, ce même exercice prohibé qui continue de sévir dans la mine d’or s’est propagé comme un virus au ministère de la jeunesse et des sports, chapeautée par la sœur de l’intéressé, qui réserve tous les marchés du département ainsi que le volet communication à son frère, faisant totalement fi des règles de la transparence et de l’équité qui prédisposent à occuper ce juteux poste aussi longtemps au sein du gouvernement