Sidi Mohamed Ould Maham, ministre de la communication, porte parole du gouvernement et principal négociateur du pouvoir dans le dialogue politique inter mauritanien, a réitéré l’ouverture de cette mouvance à la poursuite des concertations avec l’opposition, mardi au cours d’un point de presse au Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN-palais des congrès).
Le négociateur en chef de la mouvance pouvoir+majorité a justifié la convocation du collège à la date du samedi 21 juin, pour le premier tour de l’élection présidentielle 2014 en Mauritanie, par des contraintes juridiques liées à la constitution et expliqué qu’une éventuelle révision de l’agenda électoral ne pouvait ne provenir que d’un consensus politique.
Le porte parole du gouvernement mauritanien et vice président de l’Union Pour la République (UPR), principal parti de la majorité, a reproché au Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU)- …
…un collectif de 17 partis politiques, 10 centrales syndicales, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes, d’avoir « posé le consensus comme un préalable aux négociations, alors qu’il ne pouvait en être le résultat ».
Ould Maham a rappelé « toutes les concessions » faites par le pouvoir en vue de créer les conditions d’une élection présidentielle consensuelle, ouverte et transparente et déploré le fait qu’en face, le FNDU « n’était pas animé les mêmes bonnes dispositions ».
Dimanche soir rappelle-t-on, un décret présidentiel a convoqué le collège électoral à la date du samedi 21 juin, pour la tenue du premier de l’élection présidentielle 2014 en Mauritanie. Lundi soir, le FNDU a annoncé son rejet de l’agenda « unilatéral » du pouvoir.
En plus du pouvoir et du FNDU, le dialogue politique en Mauritanie impliquait également la Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP). Ces négociations ont buté sur des questions liées au calendrier et la formation d’un gouvernement élargi.
Mauriweb