Un site de la place a fait circuler, depuis deux jours, la nouvelle de l’admission à la retraite de 40 cadres de la Banque Centrale Mauritanienne (BCM) à compter de la fin de l’année 2013.
Cette respectable institution symbole de souveraineté nationale sera désormais privée d’inestimables services de cadres dont la compétence, à l’image de Menna Ould Mohamed Lemine Ould Hammoni et Cheikh Sidi Elmokhtar Ould Cheikh Abdallahi, est reconnue de tous.
Ce départ massif pourrait impacter négativement le bon fonctionnement de cette institution si des réaménagements ne sont pas opérés à temps en tenant compte de l’expertise de certains cadres compétents longtemps laissés en rade.
De sources proches des responsables de la BCM, le concours lancé, l’année dernière, pour le recrutement de 62 cadres avait pour principal objectif le renforcement des capacités des ressources humaines au niveau de cette institution.
Il faut reconnaitre toutefois que ces 62 cadres ne pourraient s’acquitter, convenablement, de leur mission sans l’indispensable encadrement d’homme d’expérience dont certains comme Mohamed Ahmed Ould Lemrabott ont toujours été des chevilles ouvrières de cette banque qu’ils ont servi durant de longues années.
Ould Lemrabott qui est connu dans le milieu des finances comme un homme intègre et un travailleur infatigable ne saurait être réduit à un simple figurant (une situation qu’il vit depuis quelques années du fait de son incompatibilité d’humeur avec un des prédécesseurs de l’actuel gouverneur de la BCM). N’empêche, même sous employé, il a toujours continué à faire valoir ses services pour aider au bon fonctionnement de la BCM.
Aussi son engagement politique du côté du Président de la République qu’il a soutenu lors de la présidentielle 2009 et le l’appui qu’il a apporté aux listes candidates de l’UPR au niveau de la Moughatta de Tidjikja et le Tagant de façon générale, est reconnu de tous.
Khalil Sow