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Les travaux du deuxième sommet Turquie-Afrique ont démarré, ce jeudi 20 novembre, à Malabo, capitale de la Guinéeafro-turc équatoriale, en présence du président turc, en présence de Recep Tayyip Erdogan et Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine, et de ministres de quatorze pays du continent, qui seront rejoints, le dernier jour, par leurs chefs d’État et de gouvernement.

La Mauritanie, qui assure la présidence tournante de l’Union africaine, est représentée à ce sommet par son ministre des affaires étrangères, Ahmed Ould Teguedi arrivé hier mercredi à Malabo.

Six ans après un premier sommet organisé à Istanbul, l’objectif est de définir « un nouveau modèle de partenariat » en vue « d’améliorer le développement durable et l’intégration de l’Afrique ».

Une déclaration de principe et un plan d’action pour les années 2015-1018 seront adoptés durant ce sommet, qui mettra l’accent sur l’agriculture, l’éducation, la santé, l’énergie, le commerce et l’investissement, la paix et la sécurité.

« Nous souhaitons poursuivre notre approche multidimensionnelle en direction de l’Afrique », confie Mevlüt Çavusoglu, le ministre turc des Affaires étrangères.

Ce qui implique « d’établir des relations politiques étroites en intensifiant les visites bilatérales au plus haut niveau », de faire de la Turquie « le porte-voix de l’Afrique en défendant les positions et les droits des pays du continent lors des réunions internationales » et de « coopérer plus étroitement dans le domaine économique en multipliant les échanges commerciaux, les investissements et l’aide humanitaire ».

Ankara se propose en outre de jouer un rôle actif dans « le règlement des conflits et des différends », à l’instar de ce qui a déjà été accompli en Somalie.

Des événements entre des hommes d’affaires turcs et africains sont régulièrement organisés et la Turquie, devenue « partenaire stratégique de l’UA » en 2008, a ouvert de nombreuses ambassades sur le continent.

« Elle en compte désormais près de 40 », précise le ministre, qui souligne par ailleurs que Turkish Airlines dessert par vols directs une quarantaine de destinations africaines.