Une intervention militaire en Libye, c’est qu’ont demandé les pays du G5 du Sahel réunis en rencontre extraordinaire ce vendredi à Nouakchott, a informé le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz dont le pays est membre du G5.
Les cinq ont appelé à propos à la création d’une force d’intervention internationale en collaboration entre le Conseil de sécurité des Nations-Unies et le G5 du Sahel pour « appuyer » le parlement libyen.
«Le parlement libyen a été élu de manière démocratique, mais il ne pourra pas imposer l’autorité de l’Etat s’il n’est pas appuyé » militairement, a justifié Ould Abel Aziz qui est aussi le président exercice de l’Union africaine. Il répondait à une question d’Alakhbar en marge de ladite réunion.
Le chef de l’Etat mauritanien a reconnu les réticences de certains pays frontaliers avec la Libye sans citer de nom. Un observateur consulté par Alakhbar pense déjà à l’Algérie. Ould Abdel Aziz a quant à lui précisé que la demande d’intervention militaire « émanait des Libyens eux-mêmes. »
L’on not la contradiction entre cette demande d’intervention militaire et l’appel aux parties en conflit en Libye de faire cesser les armes et d’entamer un dialogue. Un appel qui a été lancé lors de la rencontre sur « Le processus de Nouakchott » vingt-quatre heures avant dans la même capitale mauritanienne.
ALAKHBAR (Nouakchott)