Selon notre correspondant présent à Néma, la capitale du Hodh Charghi dans l’extrême Est du pays, le directeur général du centre hospitalier de la wilaya est entré en conflit avec le dentiste dudit centre autour d’une histoire de cabinet médical. Vue l’ampleur de l’affaire, le DG a informé le directeur des ressources humaines du ministère de la santé que le dentiste de l’hôpital ne respecte pas son travail et il ne s’occupe que de son cabinet médical qu’il tient dans la ville.
Par la suite, le dentiste a déclaré qu’il n’est pas mis dans de bonnes conditions pour pouvoir recevoir les malades pour les consulter et les soigner. Il a précise que la chaise de consultation qui se trouve dans la salle des soins, est en panne depuis deux mois et que le DG n’a pas voulu déplacer un technicien pour sa réparation.
« Au courant de la semaine qui vient de s’écouler, il s’est avéré que le directeur général adjoint, chirurgien de profession, a décidé d’ouvrir un cabinet médical en partenariat avec son chef pour « une raison ou une autre », c’est ce qu’a confié une source informée à notre correspondant.
Dans la foulée, le directeur général de l’hôpital de Néma, a consulté un dentiste à Nouakchott, avec qui l’hôpital va signer un contrat et il pourra ainsi travailler le soir dans leur cabinet sans concurrent, rapporte notre correspondant.
Le patron de l’hôpital aurait tenu des contacts au niveau du ministère de la santé pour que le dentiste soit affecté et que les cabinets médicaux ouverts la ville soient aussi fermés, a-t-il ajouté. Et une source proche de l’hôpital a affirmé à notre correspondant que le DG a ouvert personnellement au sein de l’hôpital, une pharmacie qui vend des médicaments qui lui sont fournis par un grossiste supposé être son proche qui travaille à EMEL PHARMA de Nouakchott. Pour se faire des affaires, il a tourné le dos aux médicaments de la CAMEC.
Contrairement à la loi mise en vigueur depuis quelques années par le gouvernement à propos de la vente des médicaments dans les pharmacies de cession dans les hôpitaux et les dispensaires. Alors « qui veut tuer son chat l’accuse de rage » ?