La psychose est en train de gagner le cœur des populations à Bamako. Dans la capitale malienne, c’est la mort d’un ressortissant Sénégalais des suites d’un paludisme chronique qui a fait courir une rumeur folle. Une rumeur sur la mort par Ebola de notre compatriote domicilié à l’Aci 2000 et qui a obligé le ministère de la Santé du Mali à refuser de livrer le corps aux parents qui voulaient le transférer au Sénégal pour les besoins des funérailles, informe le site maliactu.net.
Une mesure de prudence pour prendre le temps de vérifier si la rumeur était fondée ou non, informe la source qui précise que le défunt, un certain «Ndoye, a rendu l’âme au Centre de santé de la Commune (Cescom) IV à Lafiabougou, une localité située à l’Ouest de Bamako », jeudi dernier.
Mais l’analyse des prélèvements a confirmé les indications du certificat de genre de mort, délivré aussitôt après son décès par le Cescom de Lafiabougou, qu’il est mort de paludisme chronique. Ce qui a rassuré les autorités sanitaires. Finalement, samedi dans la matinée, les parents ont été autorisés à récupérer le corps pour l’acheminer au Sénégal comme ils en formulaient la demande depuis le décès, soit trois jours auparavant. De l’avis dudit site, cela a suscité un ouf de soulagement pour la communauté sénégalaise qui craignait déjà une stigmatisation.
