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L’ancien ministre de la santé Cheikh Ould Horma et le député Khalil Ould Teyib ont livré un combat de titans sur la chaine privée Al Mourabitoune. Les deux hommes défendaient respectivement la position du Forum National pour la Démocratie et l’Unité et celle du pouvoir par rapport au dernier dialogue qui a fini avant de commencer. Si ce n’était pas la langue de bois, ce n’était pas très loin de cela.Tiyeb-ChekhHorma

Quasiment les mêmes thèses que défendraient n’importe quel opposant iconoclaste d’un côté et n’importe quel applaudisseur aguerri de l’autre. Véritablement rien de nouveau. Comme attendu, Ould Horma a fait porter la responsabilité du fiasco au pouvoir et Ould Teyib accuse l’opposition de tous les maux avec tous les mots grossiers possibles et imaginables.

C’est, selon le député, une opposition peu courageuse incapable d’affronter un président dont les nombreuses et grandes réalisations lui permettront sans aucun doute de passer au premier tour. Alors que pour le brillant radiologue et ancien ministre déchu d’Aziz, celui-ci a un don pour la « fabrication » des ennemis, le seul art dans lequel il excelle.

Curieusement, au cours du débat, le député « francophobe » Khalil, qui a publiquement déchiré un document écrit en Français en pleine session parlementaire, semble être revenu à de meilleurs sentiments vis-à-vis de la langue de Molière. La preuve, dans l’une de ses interventions, il a demandé au FNDU de faire un geste (mot prononcé en français) de bonne volonté envers le pouvoir.

Calame