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logo-can-2015La Confédération africaine de football l’a annoncé ce lundi 3 novembre : la prochaine Coupe d’Afrique des Nations se déroulera bien aux dates prévues, du 17 janvier au 8 février 2015. En revanche, elle laisse jusqu’au 8 novembre au Maroc, qui avait demandé un report de la compétition, pour « clarifier sa position définitive ».

Rien, finalement, n’aura été concrètement décidé. Depuis plusieurs semaines, la Confédération africaine de football (CAF) indiquait qu’elle donnerait sa réponse définitive le lundi 3 novembre, à quelques jours du tirage au sort de la compétition prévu le 26 novembre à Rabat. Mais après la rencontre entre Issa Hayatou, le président de la CAF, et le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane ce lundi, ni report – une demande du Maroc -, ni annulation, ni délocalisation de l’événement n’ont été annoncés.

La CAF a finalement décidé, officiellement, de maintenir la prochaine Coupe d’Afrique des nations aux dates prévues, du 17 janvier au 8 février. Mais dans quel pays ? « Le Comité exécutif de la CAF demande au Maroc de clarifier sa position définitive avant le 8 novembre 2014 », peut-on lire sur le compte Twitter de la CAF. Une réunion aura ensuite lieu le 11 novembre au Caire, siège de l’organisation, afin « de prendre les décisions nécessaires ».

Après avoir sondé, en vain, différents pays, comme le Ghana, l’Algérie ou l’Afrique du Sud, la CAF manque-t-elle d’un plan B ? Après avoir refusé le report évoqué (en juin 2015 ou janvier 2016) par le gouvernement marocain, en raison de la propagation du virus Ebola, espère-t-elle un revirement de la part du royaume chérifien ? Il va donc encore falloir patienter avant d’obtenir, enfin, une réponse et une décision claire.

Une décision prise à l’unanimité

Dans un communiqué publié sur son site internet, la CAF indique avoir pris sa décision dimanche 2 novembre à « l’unanimité » des membres du Comité exécutif. « La CAF estime que le dispositif sanitaire actuel mis en place au Maroc, et dont l’efficacité a été prouvée, est largement capable de faire face au flux très limité » de supporteurs, indique cette lettre avant d’évoquer « l’obligation de respecter le calendrier international tel qu’élaboré par la FIFA, afin de garantir la libération des joueurs évoluant dans les clubs étrangers, ces joueurs représentant une majorité au sein des sélections africaines et permettant le rayonnement du football africain ».