Le président du parti Wiam, Boidiel Ould Houmeid aurait recouvré 120 millions d’ouguiyas qu’il avait remboursés au trésor public pour mauvaise gestion de la Caisse Assurance Maladie, suite à une enquête initiée contre lui par la junte militaire au lendemain de la destitution du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi, rapportent mardi nos confrères de Taqadoumy.
Selon nos confrères, la restitution de cette enveloppe de 120 millions d’ouguiyas que le président du parti Wiam avait versée au trésor public suite à une enquête de l’IGE l’accablant au lendemain du pusch de Mohamed Abdelaziz correspond à un « geste » du Pouvoir pour son attitude « conciliante » avec lui et sa participation à la dernière élection présidentielle boycottée par l’Opposition.
Resté fidèle au président Taya à l’issue du premier coup d’Etat de 2005, Boidiel Ould Houmeid n’aura pas pu s’opposer longtemps à Mohamed Ould Abdelaziz, en 2008. Ce dernier lui avait envoyé une équipe de l’IGE pour éplucher les comptes de la Caisse d’assurance Maladie dont il avait la charge de gestion en cette période.
Une enquête qui s’était achevée par une mise en demeure de payer les 120 millions d’ouguiyas ou d’aller en prison. Contre mauvaise fortune, Boidiel Ould Houmeid avait choisi de payer cet argent.
La décision de participer à cette élection décidée unilatéralement par le président Boidiel Ould Houmeid, avait suscité un malaise au sein de sa formation. Rappelons enfin que le score enregistré par Boidiel Ould Houmeid lors de cette consultation était des plus faibles terminant derrière les candidats Aziz, Biram et Ibrahima Mokhtar Sarr.
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