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Algérie / Maroc: Revendication terrestre Algérienne fait revivre les tensions frontalières entre les deux pays

Algérie / Maroc: Figuig : L’exploitation agricole Marocaine sur des terres revendiquées par l’Algérie; fait revivre les tensions frontalières entre les deux pays

Loin cette foi-ci du dossier du Sahara Occidental  mais plus tôt  à Figuig,  une ville marocaine située à l’extrême-est du Maroc, dans la région de l’Oriental, à quelque 368 km au sud de Oujda et à 2 km à l’ouest de l’Algérie. La ville-palmeraies est nichée au cœur d’un cercle de petites montagnes qui forment une sorte de corolle de fleurs tout autour , c’est de cette ville que l’ affaire de terres revendiqué par l’Algérie dans le cadre  d’un tracé frontalier entre les deux pays.

C’est sur ces terres, que  se trouve des exploitations agricoles Marocaines, mais revendiquées par l’Algérie et fait revivre les tensions frontalières entre l’Algérie et le Maroc

70 agriculteurs d’El Arja. Des hauts fonctionnaires algériens, dont des militaires, ont ordonné aux exploitants marocains de quitter définitivement l sous le motif qu’elles relèvent du territoire de l’Algérie

En fait le 18 février, les autorités militaire algériennes  se sont présentés au niveau de plusieurs exploitations à Figuig et plus précisément à El Arja, à 7 km de Ksar Oulad Slimane et ont signifié aux propriétaires que les lieux devront être évacués dans un délai de 3 jours, car elles sont construites sur un territoire algérien.

Selon les recoupements de M. Boubekri, la partie algérienne a d’abord donné un délai de trois jours à la partie marocaine ; puis cette dernière a négocié un délai d’un mois, qui prend fin le 18 mars.

Vers le 10 mars, des soldats algériens sont revenus rappeler le délai. “Il y a quelques jours, un groupe composé de 37 Algériens, entre gendarmes, soldats, responsables civils, est venu repérer les exploitations et prendre les noms des propriétaires. Ils étaient conduits par un gradé auquel tout le monde s’adressait en l’appelant Mon Général“.

“selon le  site Media 24 ; Il y a moins d’une semaine, les exploitants se sont regroupés et ont organisé un sit in de protestation au centre de la ville de Figuig“. “Le gouverneur les a reçus et a demandé des propositions“, poursuit Abdelmalek Boubekri qui estime que cette phrase et cette rencontre signifient que les autorités reconnaissent désormais l’existence d’un problème. Selon notre source, les exploitants ont rétorqué au gouverneur qu’il devait lui, leur faire des propositions.

Selon plusieurs fermiers, le Pacha a prévenu qu’à compter du 18 mars, un cordon de gendarmes et de soldats marocains “empêcherait les exploitants de revenir vers “leurs” terres.

La zone concernée est couverte par environ 15.000 palmiers. “Les palmiers de nos aïeux“, ajoute Boubekri. “Pour ma génération, 30 ans de travail vont partir en fumée“. Son fils prend le téléphone et évoque une “tragédie, un séisme“. Une trentaine d’exploitations sont concernées, avec non seulement les palmiers mais toutes les canalisations d’eau, les bassins, le solaire, les tracteurs, le bétail…. La mort dans l’âme, les larmes aux yeux, les exploitants sont en train de déménager ce qui peut l’être.

 La convention maroco-algérienne relative au tracé de délimitation des frontières, ratifiée puis publiée en juin 1992 par le Maroc évoque dans son article 1, un “oued sans nom“. Pour notre interlocuteur, il s’agit d’un oued situé au-delà d’El Arja et pas celui qui est ciblé par les autorités algériennes. La convention a été publiée dans le Bulletin Officiel du 24 juin 1992.

En attendant la date fatidique du jeudi 18 mars, les images poignantes des exploitants marocains qui sont en train de perdre tout leur labeur, suscitent un sentiment de solidarité et de compassion. Dans quelle mesure la patrie sera-t-elle solidaire avec eux ? Dans quelle mesure seront-ils indemnisés par l’Etat s’il se confirme que le tracé frontalier est bien celui qui est revendiqué par l’Algérie? Et si c’est ce tracé-là, pourquoi l’Algérie a-t-elle attendu autant d’années avant de le revendiquer? Et pourquoi les fermiers marocains n’ont-ils pas été prévenus par leurs autorités?

Si aucune solution n’est trouvée d’ici le 18 mars, ultimatum posé par l’Algérie, «les petits agriculteurs dépossédés de leurs bien devront laisser derrière eux plus de 10 000 palmiers dattiers très productifs, entre anciennes plantations remontant à 30 ans et de nouvelles, qui remontent à 2 ans», explique au media marocain ” Yabiladi”, Mohamed Ammari, acteur associatif local qui suit la situation des familles concernées.

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Publié par sur fév 11 2013. Archivé sous Evènement, Faits divers. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback sur cet article

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