L’institution africaine vient d’octroyer une enveloppe de près de 24 millions de dollars américains pour le renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, l’appui à la gouvernance pour la promotion d’une croissance inclusive ainsi que la formation et l’emploi des jeunes.éveloppement (BAD) appuie la Maurita
L’objectif d’une telle allocation est de favoriser une croissance inclusive dans le pays car il est constaté que la Mauritanie a une croissance insuffisamment partagée, une faible compétitivité et un certain déficit en matière de gouvernance.
Les 23,6 millions seront répartis sur trois projets dont la majeure partie contribuera à financer la composante mauritanienne du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel.
17 millions de dollars soit 70% du don, vont permettre au pays de soutenir des populations vulnérables en leur donnant des moyens pour qu’elles puissent faire face aux aléas et aux chocs climatiques qui agissent sur la productivité. La maîtrise de la gestion de l’eau, l’amélioration de la production et de la productivité agricoles, la sécurisation des moyens d’existence et l’amélioration de la protection sociale des groupes les plus vulnérables sont les priorités du projet.
Les 6,6 millions restant sont divisés de manière équitable entre les deux autres projets. Soient 3,3 millions de Dollars pour la formation et l’emploi des jeunes. « La formation technique et professionnelle est une priorité du gouvernement mauritanien, qui apprécie cet appui de la BAD visant à renforcer l’adéquation de la formation avec l’emploi », a déclaré le ministre mauritanien des Affaires économiques et du Développement, Sidi Ould Tah (Photo). A travers ce projet la Mauritanie veut mettre en place un système d’information sur le marché du travail et favoriser un meilleur ancrage de la formation dans le secteur productif en vue d’améliorer l’employabilité des jeunes.
Les 3,3 millions restant seront dévolus au projet d’appui à la gouvernance et la promotion d’une croissance inclusive. Dans ce cas il s’agit de réduire les obstacles qui entravent l’investissement privé.