Après avoir décidé de résilier le contrat de Pizzorno pour la collecte et la gestiondes déchets solides de Nouakchott le gouvernement mauritanien avait chargé la CUN de relancer un nouvel appel d’offre consistant en : la gestion et l’exploitation du CET (Centre d’enfouissement technique), La réalisation de nouvelles alvéoles et l’entretien et la maintenance du site et des équipements.
Pour ce faire la CUN avait divisé la ville en 5 lots et ce avant la division ultérieure de Nouakchott en trois wilayas distinctes :
Lot 01
Tevragh zeina
Lot II
Ksar – Teyarett
Lot III
Dar naim- Toujounine
Lot IV
Arafat- Riyad
Lot V
Sebkha-El Mina
Les procédures liées à cet avis d’appel d’offres ont commencé, il y atrois mois, (inscription dans le plan de passation prévisionnel annuel, rédaction DAO, approbation du DAO par la Commission des Marchés, autorisation de lancement par la Commission Nationale de Contrôle des Marchés Publics) et sa publication le 16 octobre 2014 jusqu’à l’ouverture des plis ce lundi 1 décembre 2014.
A la surprise générale au dépouillement on a constaté que l’on bien parti pour pulvériser l’enveloppe qui était consentie à Pizzorno. En effet les offres les moins disantes se situent sur une fourchette entre 400 et 900 millions d’ouguiya par Moughataa ce qui nous amène à une facture annuelle de prés de quatre milliards d’ouguiyas auxquels il faut ajouter les offres de traitement et enfouissement qui se situent aux alentours de 500 millions par moughata ce qui nous amène à une enveloppe de pré de 8 milliards d’ouguiya à comparer avec les 2,3 milliards qui étaient payés à Pizzorno pour faire le tout.
Pour le moment le processus de sélection se poursuit alors que Nouakchott après l’opération coup de poing recommence à retrouver ses poubelles. Ces nouvelles sociétés sans expérience et sans moyens adéquats feront elle mieux que Pizzorno ?