Selon l’hebdomadaire, « le centre a envoyé à l’époque un échantillon du stock dans un laboratoire tunisien qui lui a confirmé qu’il s’agissait bel et bien de faux médicaments. Ce qui n’a pas empêché le CAMEC d’écouler le stock dans les pharmacies du pays tout en étant conscient des risques encourus ».
Contacté par Alakhbar-Info, le laboratoire tunisien qui a confirmé l’information s’est dit n’être pas en mesure de fournir plus de détails sur l’affaire, sauf par voie officielle comme le Ministère mauritanien de la Santé, note l’Hebdomadaire.
Rappelons qu’une enquête du journaliste ibou badiane réalisée, en mai 2014, pour l’hebdomadaire la nouvelle expression révélait que «des dizaines de tonnes de faux médicaments sont en circulation en Mauritanie. Le pays est devenu l’une des plaques tournantes de l’Afrique de l’Ouest. Leur trafic prend aujourd’hui des proportions inquiétantes et engendre un problème de santé publique ».