Le président de l’Ong « Kawtal », Djibi Sow, qui a servi de « couverture » pour la campagne d’IRA visant à dénoncer ce qu’ils qualifient d’esclavage foncier, a déclaré qu’il regrette les accrochages qui ont eu lieu, avant-hier, près de Rosso entre des participants à cette manifestation et des éléments de la gendarmerie.
L’organisateur de la caravane d’IRA dit regretter ce qui s’est passé
Djibi Sow, qui s’exprimait dans un contact téléphonique avec Saharamédias, dans la nuit de mercredi à jeudi, a indiqué que l’ONG qu’il préside a organisé cette manifestation pour tenter de trouver une issue pacifique à la question foncière et aux problèmes de l’enrôlement dans la zone de la Vallée.
Il a jouté que c’était une caravane pacifique, précisant qu’aucun discours raciste ou incitation n’ont été n’a été prononcé.
Il a indiqué que ce à quoi ils œuvrent, par contre, c’est la préservation de l’unité nationale à travers la résolution des problèmes dont souffrent les habitants de la Vallée, précisant qu’ils voulaient porter cette affaire à la connaissance du président de la République en remettant une lettre au wali du Trarza, pas plus ni moins.
Djibi Sow a déclaré que son association a invité, pour cette manifestation, sept organisations, dont IRA, avec lesquelles ils ont des accords de partenariat, et qu’aucune d’elle n’a brandi des slogans racistes ou haineux.
Et le président de l’organisation « Kawtal » de poursuivre en disant que c’est au niveau du village de Tiembène, que le wali du Trarza leur a fait savoir qu’ils n’ont pas l’autorisation de rentrer à Rosso.
Le hakem de Rosso venu leur remettre ce message d’interdiction est retourné sans même discuter avec eux, précise Djiby Sow, qui ajoute que c’est à ce moment que la décision de poursuivre la caravane, mais de manière pacifique, a été décidée.