
Excellence, il y a mille choses qui ne vont pas sous votre règne mais là ce n’est pas correct du tout. Nous avons écrit mille demandes pour obtenir la double nationalité vu que désormais c’est permis mais à ce jour aucune réponse pourtant nous connaissons mille de vos proches qui sont nos fidèles lecteurs : un dircab, quelques ministres, quelques conseillers à la présidence, sans parler des autres seconds couteaux dont votre directeur de la presse électronique et consorts qui n’ont que ça à faire que lire ce qui vous est adressé ; malgré tous nos courriers toujours pas la moindre réponse car quand on est métis en Mauritanie on doit faire comme beaucoup de vos collaborateurs, certainement même votre premier ministre sinon vous-même, et prendre la double nationalité en douce par abus de pouvoir car la loi c’est vous pour vos amis, vos courtisans et les leurs.
Alors excellence, pour la énième fois, peut-on espérer de votre charité la double nationalité pour un Ould Soueid Ahmed, 6 ans, vu que vos services refusent de l’enregistrer mauritanien car son acte de naissance mentionne comme nationalité, française ce qui est automatique quand on naît en France d’une mère française ?
Je peux vous parler sur ce ton car je ne vous dois rien et vous me devez beaucoup de mercis à moi comme à mille autres qui furent vos soutiens aux premières heures et même quand vous étiez en France le ventre troué et qu’ici vos meilleurs amis avaient éteint leur portable en attendant de savoir si les rumeurs qui vous annonçaient pour fini étaient vraies.
Régulièrement je vous rappellerai combien vos services sont barbares car leur silence vulgaire. Pourquoi aimez-vous tant mépriser les gens, les humilier ? Quel plaisir, quelle gloire y a-t-il à être entouré de serpillières et autres torchons à quelques serviettes près ?
Excellence, on commence sérieusement à en avoir marre de votre règne car c’est un règne de salle d’attente dans les urgences de l’hôpital national… Bientôt nous prierons Dieu de nous libérer de vous si possible même si nous savons hélas qu’on vous mérite et qu’à l’heure actuelle, vous êtes un mal nécessaire.