La première édition du “Festival du Walo” s’est déroulée du samedi 6 au dimanche 7 août 2016 à Rosso, capitale de la wilaya du Trarza, dans le sud-ouest de la Mauritanie.
Le thème a été ” La résistance du Walo à la colonisation” française. Le Walo, cet “espace culurel commun entre la Mauritanie et le Sénégal”, selon le wali du Trarza.
Vingt-quatre (24) villages de la communauté wolof de Mauritanie et des invités venus de la partie sénégalaise du Walo ont participé au festival. La Mauritanie compte officiellement quatre composantes ethniques: Arabe, Peul, Soninké et Wolof. Le festival, initié par l’Association pour la Promotion de la Langue Wolof en Mauritanie (APROLAWO – RIM), a été officiellement lancé par le wali du Trarza qui a déclaré :” Aujourd’hui, toute la Mauritanie est Walo-Walo”, un terme qui désigne les habitants du Walo.
Danse traditionnelle, “Ndawrabine», danse de chevaux, courses de pirogues, art culinaire, cérémonies sociales et autres facettes de la culture wolof ont été mises en exergue.
Le président de APROLAWO- RIM, Assane Gueye, a confié à Alakhbar que l’objectif est de ” rappeler l’histoire du Walo aux nouvelles générations (…) Les ancêtres nous ont légué une belle civilisation que nous devons conserver».
Deux circonférences ont également été tenues sur : ” La résistance du Walo à la colonisation” et sur: “l’histoire d’anciens villages wolof”. “Le wolof qui joue le rôle de trait d’union entre toutes les composantes nationales de Mauritanie”, a affirmé un des conférenciers, Eumadou Bakhaw Diaw, un historien sénégalais, spécialisé sur le Walo.