L’opposition mauritanienne a devant elle deux alternatives possibles :
celle de se comporter en opposition patriote, responsable, douée de discernement, animée de bonne foi et sachant faire bon ménage avec bonne cause
Comme avec le pouvoir quand il s’agit des intérêts supérieurs de la nation. Les intérêts qui font l’unanimité obligeant au consensus et incitent les citoyens de toute obédience politique, de tout horizon culturel, à s’unir pour les défis qui interpellent la Mauritanie qui sont pour l’essentiel la sécurité, l’accès à l’eau , à l’électricité à la santé et à répartition équitable des richesses grâce à une meilleure gouvernance et une transparence à toute épreuve.
l’autre alternatives consiste à inscrire sa demande dans un déni dont elle fait son cheval de bataille pour occulter ce qui fait le lot quotidien du combat que mène sans relâche le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz un combat qui s’articule autour de la prise en charge des intérêts du peuple mauritanien tant sur le plan de la sécurité alimentaire que celui de l’Education et des infrastructures hospitaliers et urbanistiques , etc…
Le programme de Mohamed Ould Abdel Aziz avait comme particularité qu’il s’adressait aux larges couches d’une population appauvrie, marginalisée, confinée dans un abrutissement moyenâgeux et qu’il fallait mettre à contribution pour la création d’un état de droit moderne garantissant les libertés individuelles et collectives , l’accès équitable aux ressources et au plein emploi , un état où la citoyenneté aurait un sens . Le recul dans le temps nous permet de constater que le printemps arabe a donné raison à Mohamed Ould Abdel Aziz, car si un élément fédérateur caractérisé la révolution du jasmin et celle de la place Tahrir , c’est bien leur émergence d’une fronde populaire sur la quelle aucun parti politique n’avait prise.
Sociologiquement , ce sont les pauvres, les plus démunis , les sans voix , ceux à qui les pouvoirs officiels n’accordaient aucune considération , les laissés pour compte , qu’en sont les acteurs et ce sont ceux là même qui, en Mauritanie , ont porté Mohamed Ould Abdel Aziz à la magistrature suprême .
L’évolution du pays et les réalisations concrètes qui en résultant prouvait que l’approche du Président Mohamed Ould Abdel Aziz est d’autant plus juste qu’elle est la plus conforme aux exigences d’une société moderne , cultivée et démocratique . La législature de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est à nulle autre comparable ni à celle de Ben Ali qui a duré deux décennies encore moins à celle de Moubarak qui en duré trois . Il n’a non plus jamais fait allusion à une transmission héréditaire du pouvoir . Bien au contraire c’est l’homme de l’alternance , celui qui a limité le mandat présidentiel à deux législatures . C’est sans doute d’ailleurs un clin d’œil aux leaders de l’opposition qui sont inamovibles à la tête de leurs partis et qui prônent à la législature suprême , le paysage est plusieurs partis ( soixante et onze ) et vingt centrales syndicales autant d’opinions , d’expression qui meublent le paysage politique et constitue un démenti cinglant à tous ceux qui veulent présenter la Mauritanie comme comme un pays où la liberté d’expression est bâillonnée. A cet égard , faut-il rappeler que les partis de l’opposition bénéficiaitent de privilège ……
par Camara cheikna
propos receuilli par Maxou
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