La Mauritanie, touchée de plein fouet par la chute des cours des matières premières (fer, or, pétrole, etc.), fait face à une baisse des recettes budgétaires. L’Etat a prôné l’austérité. Et les dégraissages vont concerner plusieurs entreprises publiques. Face à la chute des recettes budgétaires consécutives à la chute des cours des matières premières, le gouvernement mauritanien n’avait d’autres choix que de restreindre ses dépenses.
Par les temps qui courent et avec les directives du Fonds monétaire international (FMI), qui conseille aux Etats de réduire leur train de vie, le moyen le plus facile de dépenser moins consiste à dégraisser les effectifs, parfois pléthoriques, de certaines institutions publiques, le plus souvent mal gérées, d’ailleurs. Le gouvernement mauritanien a entrepris de faire subir une importante cure d’amaigrissement à plusieurs grandes entreprises publiques dans le cadre d’un plan d’austérité et de rationalisation des dépenses publiques. Plusieurs entreprises sont concernées par ces dégraissages qui prendront la forme de départs volontaires ou négociés: SNDE (Société nationale des eaux), Sonimex (Société nationale d’import/export), TVM (Télévision de Mauritanie), etc. n’a donné aucun résultat.
Cheikh Sidya
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