La France, terre des droits l’homme, terre de liberté d’expressions, terre d’asile d’exilés politiques ou économiques, terre de laïcité, cependant terre aussi de controverses multiples. Il arrive des moments où l’on se perd dans ce que l’occident appelle ses valeurs, tant chantées de cet hexagone. On y prône laïcité au point d’y ériger des restrictions sur certains fondements de la liberté de la religion, par exemple.
La liberté d’expression des donneurs de leçons aurait-elle le culot ou le droit d’ailleurs de mener jusqu’à franchir les portes de l’extrémisme, de l’intolérance que l’occident a tant et maintes reprises cessé de condamner à tue tête.
Ce qui ne surprend guère dans l’affaire dite de Taubira, l’arbre qui, en quelques sortes, semble cacher la forêt, et qui à ce qu’il parait pourrait d’ailleurs s’étendre au-delà d’une femme noire affichant une réussite , décomplexée occupant un poste de responsabilité de haut rang très convoité, aux plus vulnérables, dans un pays où pourvoir à un simple petit job ferait l’objet d’une minutieuse étude pour éviter de mettre en évidence un nom qui sonnerait pas à la cloche de Jeanne d’Arc , marie , Dominique ou christine jaques ou jaqueline dans son curriculum vitae quelqu’en soit la densité au préalable, avant de se lancer âme et corps dans un parcours du combattant classique des pôles emploi.
Mais ce qui m’inquiète encore et d’avantage c’est le fait d’avoir vu un certains nombre de français d’origine étrangères , dits de couleurs, épouser les idéaux de formation politique soupçonnée à tort ou à raison d’extrémisme , de racisme et xénophobie partant tout simplement de l’idée que ces formations qui affichent plutôt une étiquette nationaliste et défendrait par conséquent la nation dans sa globalité et sa diversité et non à la façon de la politique à deux poids , deux mesures.
Ces militants nationalistes dont il est question n’ont certainement pas apprécié, de gré ou à contrecœur, les insultes racistes proférées à l’endroit d’une femme pour avoir commis l’unique et l’irréparable crime d’être née noire et pas n’importe laquelle, un représentant de la République Française, venues nulle part ailleurs que de leur propre camp ultra-nationaliste.
Et d’autre part je me pose la question à savoir s’il faudrait brandir la même la même banane comme un drapeau pour ne pas dire celui du Front hexagonal à ces fameux militants du parti de “au nom du père et de la fille”, français d’origine étrangère ou dit de couleur.
La patronne de ce même Front hexagonal s’est vue dans l’obligation de s’atteler à réhabiliter une certaine image de marque de fabrique nationale et pas forcément du front pour ainsi déclarer dans les médias que l’hexagone est le terroir de loin où il y’avait moins de racisme au monde. Ne serait-il pas un des moyens de bord de chercher continuellement à crédibiliser un mouvement perçu comme limité, par certains milieux avisés en France et ailleurs à travers le monde ayant des idées et idéaux non mûres, non matures, teintés de rejet de l’autre, d’une autre époque, dont la visibilité ou l’incidence dans le champ politique hexagonal serait occasionnel et événementiel.
Le racisme comme d’autres formes d’extrémismes sont l’expression de sujets se trouvant dans l’incapacité de se défendre et défendre leurs idéaux dans un débat d’idées qui tournerait en leur défaveur.
Heureusement que plusieurs personnalités de marque allant des artistes de renoms en passant des historiens, des dirigeants d’association luttant contre le racisme, aux philosophe n’ont pas tarder à sonner la cloche de la fin de la récréation pour dénoncer les fameuses injures racistes pour montrer l’image de la France avec une certaine hauteur avec des slogans comme une tribune pour défendre Christiane Taubira ou bien « Nous sommes tous des singes français ».
Makhou
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