Même si de lois incriminant l’esclavage sont en vigueur en Mauritanie, il ya, parfois, des pratiques qui s’en inspirent, a déploré, dimanche à Nouakchott, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines de racisme, Mutuma Ruteere
le responsable onusien , qui s’exprimait devant les journalistes, a ajouté “Un amendement de la loi anti-esclavagiste de 2007 doit être fait afin de donner aux ONGs la possibilité d’ester en justice au nom des victimes ». Et de poursuivre : « les structures d’assistance et d’accompagnement des personnes sorties de la servilité nécessitent d’être renforcées”.
M.Ruteere a toutefois souligné qu’”Il ne fait aucun doute qu’il y a de réels progrès dans la mise en œuvre de certaines des recommandations formulées par le mécanisme droits de l’hommes, notamment la création d’une commission Nationale des Droits de l’homme, l’amendement de la constitution mettant en exergue la diversité ethnoculturelle de la population du pays, l’adoption de la loi incriminant l’esclavage”.
Cette conférence de presse intervient au terme d’une visite de quelques jours au cours de laquelle M.Ruteere a eu des entretiens avec de hauts responsable mauritaniens ainsi que des acteurs de la société civile et des militants de droits humains.